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  • Côte d’Ivoire: l’éléphant Hamed s’échappe à nouveau et fait des ravages

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    Hamed, c’est le nom d’un éléphant qui fait parler de lui en Côte d’Ivoire depuis cinq ans. Selon les autorités, il se déplace de village en village et détruit plantations, cases, motos et voitures. Malgré son déplacement dans une réserve privée, le parc de N’zi River Lodge, en septembre dernier, le pachyderme continue à faire des dégâts.

    Avec notre correspondant en Côte d’Ivoire, Jean-Luc Aplogan

    À Guitri, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire, tout le monde connaît Hamed. Arrivé seul en 2014, il n’est, depuis, jamais reparti, imposant une cohabitation à la population. Ce sont d’ailleurs les enfants de la région qui l’ont baptisé Hamed.

    Mais ces derniers temps, le mastodonte a démoli des hangars, saccagé des plantations, broyé – avec ses 4 tonnes – motos et voitures et vidé des fûts d’alcool de palme jusqu’à l’ivresse. Les services des eaux et forêts se sont donc mobilisés pour trouver une solution définitive afin de protéger l’animal, qui appartient à une espèce en voie de disparition.

    Une mission officielle locale a débuté vendredi le recensement de plusieurs victimes des dégâts occasionnés par le pachyderme. Le second volet de la mission consiste à sensibiliser la population pour éviter d’approcher Hamed et de fréquenter ses zones de présence.

    Près de la moitié des éléphants ont disparu en 30 ans
    Une technique de refoulement a aussi été trouvée et sera appliquée. Il s’agit de faire des briques ou des clôtures dites « en piments », car l’éléphant ne supporterait pas les épices.

    Ici, chacun a une histoire à raconter sur Hamed, qui a été transféré il y a un an dans une réserve privée de 20 ha. Après s’être encore échappé, il y sera réintroduit après la construction d’une clôture électrifiée en cours d’achèvement.

    La Côte d’Ivoire, dont l’emblème est l’éléphant, ne veut pas perdre Hamed. Elle met un point d’honneur à protéger les pachydermes. Le pays comptait un millier d’éléphants en 1990, il lui en reste aujourd’hui la moitié.

    RFI

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