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    Le Ministère de la Jeunesse, de la Promotion de l’entrepreneuriat et de l’Emploi (MJPEE) a organisé, le jeudi 20 mai 2021, à Ouagadougou, un atelier de validation de la Stratégie nationale intégrée de transition vers l’économie formelle (SNI-TEF) et de son Plan d’actions opérationnel.

    Le gouvernement burkinabè est engagé à promouvoir l’économie informelle afin de la rendre plus dynamique pour le bien de ses acteurs. Dans cet élan, à la suite du Forum national de l’économie informelle, qui s’est tenu en 2019, des recommandations avaient été faites par le président du Faso dont l’élaboration d’une stratégie nationale de l’économie informelle vers l’économie formelle, bâtie sur un diagnostic efficace. Ainsi, avec l’appui financier de l’Organisation international du travail (OIT), le Ministère de la Jeunesse, de la Promotion de l’entrepreneuriat et de l’Emploi (MJPEE) a conçu un document de stratégie national, assorti d’un plan d’actions opérationnel afin de faire face aux défis de la formalisation.

    Pour faciliter son appropriation par les acteurs et rendre le processus plus inclusif, un atelier national a été organisé par le département en vue de valider ce document stratégique. L’activité, qui a eu lieu le jeudi 20 mai 2021 à Ouagadougou, a regroupé les organisations syndicales du travail, des Partenaires techniques et financiers (PTF), les représentants de l’Economie informelle et du Conseil national du patronat burkinabè.

    Pour le conseiller technique du ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi, qui a présidé les travaux, Mamadou Lamizana, la proportion de l’emploi informel dans les secteurs non agricoles est de 89,3%. Mais, a-t-il regretté, la résultante de cette structure socioéconomique est le développement de l’économie informelle dans toutes ses formes et caractérisée par la faiblesse de production, la précarité des emplois et de la modestie des revenus. « C’est cette situation qui a prévalu à l’élaboration de la stratégie nationale intégrée de transition vers l’économie formelle », a soutenu M. Lamizana.

    Augmenter les emplois décents
    Pour lui, ce document stratégique est un instrument de coordination et d’accompagnement des acteurs leur permettant de mieux faire face aux défis de la formalisation des unités économique informelles. Dans ce sens, elle permettra aux acteurs de l’économie informelle, a-t-il indiqué, de renforcer leur cadre règlementaire, d’accroître la productivité des unités informelles, d’améliorer la qualité des emplois et de la protection sociale dans le secteur, de favoriser une meilleure prise en compte des préoccupations des acteurs dans la politique de développement et d’augmenter les emplois décents. Le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) salue la stratégie, car elle traduit la volonté du gouvernement de promouvoir le secteur de l’économie informelle, un des maillons essentiels de l’économie nationale.

    « C’est une dynamique nouvelle dans le processus de transformation de l’économie informelle que nous reconnaissons », a, en effet, fait savoir son représentant à l’atelier, Alexis Zongo. Le directeur-pays de l’Organisation internationale du Travail pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, Fréderic Lapeyere, pour part, a reconnu la perspicacité de l’Etat burkinabè pour avoir entrepris d’élaborer, très tôt, une telle stratégie. Car, selon lui, la réalisation des objectifs du développement durable et d’amélioration du monde du travail passe impérativement, par la transition d’une économie informelle au formelle.

    « Ce que l’on veut, c’est permettre aux acteurs de mieux vivre, d’avoir facilement accès au marché et à des emplois décents », a souligné Fréderic Lapeyere. C’est pourquoi, les structures syndicales du monde du travail ainsi que les représentants des acteurs de l’économie informelle ont apprécié l’élaboration de cette stratégie qui favorisera le dynamisme du secteur. « Il faut qu’on travaille avec des documents formels qui puissent nous inspirer à aller vers l’économie formelle », a fait savoir le président du Conseil national de l’économie informelle (CNEI), Salifou Nikiema.

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