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    Pour la première fois depuis qu’il a été fait Chef de file de l’opposition politique burkinabè (CFOP), Eddie Komboïgo, s’est prononcé sur le pouvoir du président Rock Kaboré. Au cours d’une conférence de presse ce mardi 4 mai 2021, il a fustigé la gouvernance politique, économique et sociale des cent (100) jours du deuxième mandat du président Kaboré.

    « Malgré la mise en place d’un nouveau gouvernement le 10 janvier 2021, le front sécuritaire ne cesse de s’enliser … Les morts se comptent par dizaines, notamment à l’Est, au Sahel, au Nord et au Centre-nord. L’occupation du territoire national par des hommes armés non identifiés qui imposent leur mode de vie et de gouvernance au mépris d’un Etat de droit. Le nombre de déplacés internes atteint aujourd’hui plus de 1 200 000 et les populations vivent dans une situation sécuritaire et alimentaire précaire », a d’entrée de jeu déploré le Chef de file de l’opposition politique du Burkinabè (CFOP), Eddie Komboïgo.

    En termes d’attaques terroristes, ce n’est pas Eddie qui le dit, le Burkina ploie réellement sous le poids de ces meurtres barbares. Rien que le lundi 3 mai, les sanguinaires ont encore endeuillé le village de Kodyel, dans la province de la Komondjari (Est) en tuant, de la manière la plus barbare, une trentaine de personnes. A ces victimes, le Chef de file de l’opposition a demandé une minute de silence en leur mémoire. Interpellé par les Hommes de médias sur les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux et qui montrent des hommes en arme s’entretenant avec des responsables communautaire, Eddie s’est dit choqué. Et d’ajouter : «c’est honteux ».

    Au sang des Burkinabè qui ne cesse de couler se greffent d’autres maux tels que l’inflation et la montée de la corruption que le CFOP n’a pas manqué de relever. «L’inflation est galopante. Selon les statistiques de l’UEMOA, elle est la plus importante de la sous-région. Ce qui rend la vie chère de plus en plus intenable pour nos braves populations », a indiqué Eddie Komboïgo.

    Quid du front du social en ébullition avec la grogne des scolaires et des habitants de l’Est, ainsi que les contractuels de la mairie de Ouaga ? Réponse du conférencier du jour : « Le front social se radicalise de plus en plus. Les entreprises, les reformes dans le secteur de l’éducation menacent la bonne tenue de l’année scolaire. Aucune issue pour sauver une fois de plus l’école burkinabè n’est perceptible à l’horizon. A cela s’ajoutent des grèves justifiées des braves travailleurs. Outre la grogne des habitants de l’Est pour revendiquer plus d’attention sur le développement du Gulmu, ce sont les travailleurs de la mairie de la capitale qui crient leur ras-le-bol ».

    Après avoir égrené un long chapelet de problèmes, Eddie Komboïgo n’a pas manqué de faire des recommandations au gouvernement pour sortir le pays de la tourmente. Il s’agit principalement du recouvrement du territoire national dans son intégralité dans les plus brefs délais et le retour des populations déplacées dans leurs localités d’origine, la réaffirmation de l’Etat de droit et la réinstauration de l’autorité de l’Etat sur l’étendue du territoire.

    Halima K

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