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  • «Plus rien n’a de sens» : l’hommage poignant du père de Christophe Dominici

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    © LP/Icon Sport/Anthony Dibon Le Parisien

    Les mots sont aussi bouleversants que la disparition d’un des meilleurs joueurs de l’histoire du XV de France a été brutale le 24 novembre dernier. Jean Dominici, le père de Christophe, décédé après une chute de dix mètres du haut d’un mur dans le Parc de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), a préfacé une réédition de l’autobiographie de son fils « Bleu à l’âme » qui paraît ce jeudi, et dont l’Equipe a publié une partie. Son message, s’adressant directement au disparu, est poignant.

    « Mon Cristh, quelque chose devenu rare depuis que tu es parti s’est produit aujourd’hui, commence-t-il. J’ai été heureux pendant quelques minutes. Un de tes chevaux a gagné, Christophe ! Tu vois, tu l’as bien choisi. Je suis sûr que de là-haut, tu l’as vu franchir la ligne en tête et ça a dû te faire plaisir à toi aussi. C’est bon d’imaginer qu’on puisse encore partager des moments de bonheur tous les deux. J’ai su que Max (Guazzini) était venu te rendre visite ce matin, au cimetière de la Ritorte, à Hyères où tu reposes avec ta sœur, Pascale. Ta mère y va tous les jours ; moi, tous les deux jours, j’ai du mal. Ne plus te voir. Ne plus t’entendre. C’est dur. On m’a enlevé ta sœur et c’est une partie de moi-même qui est partie avec elle. Maintenant, on m’enlève la moitié qui me faisait vivre et plus rien n’a de sens. »

    «La maladie t’envahissait, te privant de sommeil»

    Pascale était décédée en 1986 lors d’un accident de voiture à l’âge de 20 ans. Un drame qui avait marqué Christophe Dominici pour le restant de sa vie. Jean Dominici revient ensuite sur le décès de son fils.

    « Loretta (la femme de Christophe Dominici) m’a dit tout de suite qu’elle ne croyait pas à la thèse du suicide, poursuit-il. Qu’elle était follement inquiète pour toi, la maladie t’envahissait, te privant de sommeil, et que quand tu parvenais à dormir un peu, ton repos était perturbé par des cauchemars. Des histoires de poursuites, d’agressions dont tu te sentais victime. On t’a retrouvé sur le sol. Mort sur le coup, mais gisant sur le dos. Pas face contre terre comme quelqu’un qui se jette volontairement dans le vide. Ton corps n’était pas disloqué, ton visage pas abîmé. Tes ongles seulement semblaient avoir été arrachés, comme si tu avais tenté de te rattraper. »

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    Jean Dominici évoque également les jours d’après et les hommages reçus : « Nous avons dû attendre jusqu’au samedi 28 novembre, pour enfin te voir… Tu étais… magnifique dans ton costume noir! Tu semblais apaisé, comme délivré de tous les démons qui te taraudaient. Et toutes les personnes qui venaient se recueillir auprès de toi, m’ont semblé repartir apaisées, elles aussi. Max est resté trois jours, inconsolable. Il m’a dit : J’ai perdu l’être que j’aimais le plus au monde. Fabien Galthié, qui n’osait pas entrer au début, est passé et repassé plusieurs fois, refaisant la queue derrière les nouveaux venus. Ça a duré, je ne sais pas : cinq heures! On aurait juré qu’il avait des choses importantes à te dire. »


    Le Parisien

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