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    Le Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) a tenu une conférence de presse autour de la crise secouant le secteur des transports, le samedi 20 février 2021, à Ouagadougou.

    La crise que traverse le secteur des transports préoccupe le Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF). A la suite de la décision de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) d’aller en grève du 22 au 26 février 2021, la structure est montée au créneau. En effet, le réseau a, lors d’une conférence de presse, le samedi 20 février 2021, annoncé la suspension de cette grève qui entendait dénoncer l’ingérence du gouvernement et le non-respect de l’arrêté portant gestion et contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina Faso.

    Pour le porte-parole du RM/BF, Sidiki Dermé, cette interruption de la manifestation a été obtenue à la faveur des rencontres avec les parties prenantes pour finaliser les négociations de sortie de crise. Il s’agit, a-t-il cité, du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), l’UCRB, du ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, le FUTRB et du Haut conseil des transporteurs du Burkina Faso (HCT/BF).

    En choisissant cette option, le RM/BF se veut un « bon samaritain » pour soulager les Burkinabè qui subissent les affres de l’insécurité et de la pandémie à coronavirus (COVID-19). Selon le porte-parole du RM/BF, les différentes concertations ont permis au réseau de mieux cerner les enjeux de la crise et d’avoir de la matière pour apprécier et y apporter sa modeste contribution. M. Dermé a indiqué qu’il est ressorti de ces rencontres que le point d’achoppement porte sur le leadership du président de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) porté à la tête de la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB).

    A l’entendre, le nœud gordien est le fait que la FUTRB soit l’unique représentant des acteurs du transport et l’interface entre l’Etat et les différents partenaires. M.Dermé a fait comprendre, à ce propos, que sur 19 organisations, trois se sont démarquées de la FUTRB pour créer le HCT/BF, engendrant ainsi une scission à l’origine de la crise au sein des structures socioprofessionnelles des transporteurs routiers du Burkina Faso.

    Le Réseau des mouvements du Burkina Faso a, par ailleurs, demandé au gouvernement d’inviter les différents acteurs du transport autour d’une même table et de poser sans faux-fuyant la question de la légalité et de la légitimité de la faîtière. Le RM/BF à travers ce face à face avec la presse marque sa deuxième intervention, après celle du 14 janvier 2021, dans l’optique de trouver un « remède » à la crise dans le secteur des transports au pays des Hommes intègres.

     Sidwaya

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