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    By in Afrique share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Le 34e sommet des chefs d’État de l’Union africaine a commencé ce samedi 6 février à Addis-Abeba, en Éthiopie. Pour la première fois et pour cause de pandémie de Covid-19, il se tient en visioconférence.

    La salle plénière Nelson-Mandela, où se réunissent habituellement les chefs d’État et de gouvernement du continent à Addis-Abeba, était bien vide pour cette cérémonie d’ouverture. À l’exception du président congolais Félix Tshisekedi, tous les participants au sommet annuel de l’organisation panafricaine étaient en visioconférence. Une première pour l’organisation panafricaine. Ce qui ne les a pas empêché de se lever pour écouter l’hymne de l’Union africaine. 

    L’UA avait annoncé il y a quelques jours un ordre du jour « simplifié », à la demande des chefs d’État qui avaient mis en avant la complexité de l’organisation. La retransmission n’a d’ailleurs pas été épargnée par les problèmes techniques. Et notamment un son entrecoupé qui a rendu quasiment inaudibles la plupart des interventions.

    L’unité africaine face au Covid-19 saluée
    Tous les intervenants ont évoqué la lutte contre le Covid-19 et ses graves conséquences économiques et sociales. Cyril Ramaphosa, le président sud-africain qui assurait la présidence tournante de l’UA pour cette année a d’abord pris la parole. Ce fut ensuite au tour du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat de s’exprimer. 

    Tous deux ont mis en avant « l’unité et la solidarité » des pays africains face à l’épidémie, parlant de « résilience ». « Cette pandémie a démontré l’importance et la valeur de notre organe continental, l’Union africaine, a souligné Cyril Ramaphosa. C’est grâce aux structures de l’UA que nous avons pu donner une réponse collective à cette crise, mobiliser des ressources pour le bénéfice de tous et veiller ce qu’aucun pays ne soit laissé pour compte. » 

    Une « collaboration et coordination » qui, selon le président de la Commission de l’UA, ont permis à l’Afrique de « résister à la virulence » du Covid-19. Malgré une seconde vague inquiétante, l’Afrique a en effet été pour l’instant relativement épargnée par le coronavirus, avec 3,5% des cas et 4% des morts officiellement recensés dans le monde, selon le Centre de contrôle et de préventions des maladies de l’UA (Africa CDC), dont le travail a également été salué lors de ce sommet. 

    Moussa Faki Mahamat a aussi tenu à souligner le « leadership exceptionnel » de Cyril Ramaphosa dans cette crise. Le président sud-africain s’est notamment illustré à l’occasion du Forum économique mondial fin janvier en fustigeant « les pays riches du monde qui accaparent  [les] vaccins », appelant à mettre à disposition les doses excédentaires. Lors de son intervention ce samedi, le président sortant a également appelé le Fonds monétaire international (FMI) à débloquer de nouvelles ressources « pour corriger l’inégalité flagrante des mesures de relance fiscales entre les économies avancées et le reste du monde ».

    Zone de libre-échange, défis sécuritaires et réforme institutionnelle
    Outre la crise sanitaire, le président de la Commission de l’UA s’est félicité de la création et du lancement depuis le 1er janvier de la Zlecaf, la zone de libre-échange africaine.

    Le Covid n’a pas tout à fait fait oublier les guerres qui touchent toujours plusieurs pays africains et le défi majeur que constitue la paix et la sécurité pour le continent. «Le terrorisme, les conflits communautaires, l’extrémisme violent, les crises électorales violentes, les crimes et trafics transnationaux, sont des vraies plaies de l’Afrique qui l’empêchent d’avancer », a rappelé Moussa Faki Mahamat. Et « la route est encore longue pour faire taire les armes », a admis Cyril Ramaphosa, reprenant ainsi l’intitulé du thème de 2020. 

    Un point a également été fait sur la réforme institutionnelle en cours de l’organisation, pilotée par le président rwandais Paul Kagame.

    «  Remettre la culture au centre de la construction d’une conscience et d’une identité africaines »

    Enfin, le thème de cette année a été présenté : « Les arts, la culture et le patrimoine : levier de l’édification de l’Afrique que nous voulons. » Un thème, a reconnu Moussa Faki Mahamat, auquel il n’a pas pu accorder beaucoup de place au cours de son mandat qui s’achève. « Longtemps ignorée ou enfouie sous la chape de la colonisation », il a dit vouloir remettre la culture « au centre de la construction d’une conscience et d’une identité africaines. » 

    Le sommet a aussi été marqué par la cérémonie de passation virtuelle entre le président sortant, Cyril Ramaphosa, et Félix Tshisekedi, le président congolais qui va donc assurer la présidence tournant pour un an. Lors de son intervention, il a promis de rendre l’UA plus pertinente en la faisant sortir « des salles de réunion ». Le chef de l’État congolais a placé la lutte contre le changement climatique et les violences sexuelles, la promotion de la zone de libre-échange continentale ou encore le projet de barrage hydroélectrique Grand Inga de son propre pays, parmi ses priorités.

    Le reste se passe désormais à huis clos. Et notamment, l’un des moments importants de ce sommet : l’élection du nouveau président de la Commission. Le sortant, l’ex-Premier ministre tchadien Moussa Faki Mahamat, est seul en lice pour un second mandat quatre ans, mais il devra toutefois réunir deux tiers des suffrages.

    SOURCE: RFI

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