• L’Intégrité ou la Mort lente : Plaidoyer pour une vertu en voie d’extinction
  • ÉDITORIAL — L’Or véritable ne craint pas le feu
  • Pakistan : Attentat-suicide sanglant contre un bus scolaire au Baloutchistan, l’horreur frappe à nouveau
  • Accra face au défi de la décongestion : la métropole ghanéenne lance une nouvelle offensive urbaine
  • L’exploitation sexuelle en Afrique : un fléau silencieux qui appelle une mobilisation globale
  • Crise diplomatique : Londres suspend ses négociations commerciales avec Israël et sanctionne les colonies en Cisjordanie
  • Tensions diplomatiques : Cyril Ramaphosa en visite décisive aux États-Unis face à un Donald Trump inflexible
  • Ouganda : La controverse enfle autour de la nouvelle loi autorisant les procès de civils devant les tribunaux militaires
  • Sécurité maritime : Antonio Guterres alerte sur une menace globale aux conséquences systémiques
  • Le patrimoine culturel au cœur du développement : Le ministre Aboubakar Nacanabo en immersion au Musée national
  • Les Émirats arabes unis resserrent les liens économiques avec le Burkina Faso
  • Claudy Siar : de la voix francophone à l’odyssée panafricaine de NewWorld TV
  • Dicoh Balamine nommé administrateur provisoire de la MATCA : Une reprise en main salutaire au cœur de la crise
  • Renforcement de la coopération bilatérale : Le Président Ibrahim Traoré reçoit une délégation émiratie de haut niveau
  • Tirs au siège de la MATCA : Quand l’Assemblée Générale des chauffeurs tourne au chaos armé 
  • Tabaski à Niamey : Entre ferveur du marché de Turaku et désarroi des éleveurs privée d’exportation 
  • Vers un nouvel âge de la coopération stratégique entre le Burkina Faso et la République de Türkiye
  • Le futur Lamine Yamal ? À la découverte de Fodé Diallo, prodige guinéen de La Masia
  • Nathalie Yamb déconstruit les calomnies d’« Agent Russe » et affirme son indépendance africaine
  • Ouagadougou honore Jerry Rawlings : une avenue pour sceller l’amitié burkinabè‑ghanéenne
  • Techniques culturales: des producteurs de Boulsa s’inspirent de l’expérience du Larlé Naaba

    By in Agriculture share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Une délégation de producteurs de la ville de Boulsa de la province du Namentenga, conduite par le pasteur Isaïe Sawadogo, a découvert les richesses de la ferme Burkina Sompagnimdi des origines du Larlé Naaba Tigré, le mercredi 3 février 2021.

    La ferme agro-sylvo-pastorale du Larlé Naaba Tigré continue de faire école. Le mercredi 3 février 2021, une délégation de ressortissants de Boulsa, tous des producteurs, ont visité les exploitations du coutumier, situé à Dapélogo au nord-est de Ouagadougou.

    Sur les terres emblavées de l’agrobusinesman, les visiteurs ont affirmé avoir touché du doigt plusieurs spéculations. En effet, en cette période de contre-saison, on y trouve des superficies de piment, de tomate, d’oignon etc.

    A côté de ces cultures potagères, on a l’agroforesterie avec des champs de tangelot, de moringa, de bananeraie etc. La pisciculture, l’aviculture, l’élevage des bovins ainsi que la culture sous serre ont également séduit les producteurs de Boulsa. Pour le responsable de la délégation, le pasteur Isaie Sawadogo, il s’agit d’un groupe de pasteurs, tous engagés dans l’agriculture. Ils disent solliciter les conseils et une formation adéquate de la part du chef. « Nous avons été surpris par le travail effectué par le Larlé Naaba dans sa ferme à Dapélogo. C’est un site où l’on trouve du tout. En réalité, cette ferme est l’expression du bonheur de l’homme sur terre », a dit l’homme de Dieu.

    Selon le Larlé Naaba Tigré, le savoir est fait pour être partagé.

    Ainsi les techniques agricoles dont il dispose, il les partage avec les producteurs qui le désirent. « Ce soir, j’ai reçu une trentaine de producteurs venus de Boulsa pour s’inspirer de mes pratiques et techniques agricoles. Dans ma logique de promouvoir le secteur primaire afin de vaincre la famine, je ne peux que partager mes connaissances avec eux », a indiqué le coutumier.

    Séduit par la capacité de résilience du chef, le jeune Alassane Kormodo souhaite s’engager à la hauteur de ses moyens afin de bénéficier des retombées de la terre. Pour cela, les visiteurs ont sollicité du Larlé Naaba une formation afin de maîtriser les techniques agricoles modernes. « Je repars au village enrichi de connaissances agricoles et je compte produire des tomates et des oignons, une fois de retour chez moi », a fait savoir le jeune Kormodo.

    Recommended posts
    Recommended posts