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    Le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, a animé une conférence de presse, hier mardi 19 janvier 2021 à Ouagadougou. Il a évoqué la reconfiguration politique, à l’issue du scrutin du 22 novembre dernier et le nouveau quinquennat du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

    Un satisfecit général s’est dégagé au sein du Bureau exécutif national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), à l’issue des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020. C’est l’avis du président du parti, Simon Compaoré, qui a animé une conférence de presse, mardi 19 janvier 2021 à Ouagadougou. En effet, pour lui, le candidat du MPP, Roch Marc Christian Kaboré, a « survolé » la présidentielle avec un taux de 57,74% dès le 1er tour, avec 56 députés aux législatives. Ce qui, a-t-il dit, est un motif de satisfaction pour le parti qui consolide, ainsi, son leadership dans le landerneau politique national.

    « Le moins que l’on puisse dire, c’est que la stratégie électorale de notre parti a payé sur toute la ligne », a souligné M. Compaoré ; non sans se réjouir des conditions apaisées dans lesquelles les deux scrutins se sont tenus et les résultats acceptés de tous. « C’est une victoire incontestable de notre démocratie naissante, une victoire de la classe politique burkinabè », a laissé entendre le président du MPP. Réitérant les félicitations du parti au Président Kaboré pour sa réélection, il l’a exhorté à poursuivre l’œuvre de réconciliation nationale qu’il a initiée, à travers le dialogue politique. Dans ce sens, le Bureau exécutif national du MPP a salué la création, au sein du gouvernement, d’un département dédié à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.

    Des gages vers la réconciliation

    Pour Simon Compaoré et ses camarades, le fait de confier la charge de ce ministère à un « ténor » de la classe politique burkinabè, en la personne du président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, cela traduit la vision du président du Faso à fédérer toutes les énergies et intelligences dont dispose le pays pour la mise en œuvre de son programme.

    « Ce sont des gages tangibles de la volonté du Chef de l’Etat à aller vers la réconciliation nationale », s’est convaincu M. Compaoré. Au demeurant, il a annoncé le retrait de la plainte déposée contre sa personne par M. Diabré en 2017. « On s’est réconcilié », a-t-il lâché. Traduisant l’accompagnement du MPP au président Kaboré et au gouvernement, il a lancé un appel à toutes les composantes de la société, aux militants du parti à se mobiliser pour la réussite des dix chantiers du programme présidentiel.

    « L’appui du MPP ne fera pas défaut à cette équipe gouvernementale », a-t-il promis.
    Quelle sera la contribution du MPP à la réussite de la réconciliation nationale ? Ne va-t-elle pas « tordre le cou » à la justice ? Telles ont été entre autres interrogations sur lesquelles les journalistes sont revenus. Pour le parti au pouvoir, la réconciliation nationale est l’un des vœux chers au président Kaboré.

    C’est d’ailleurs pourquoi, a fait savoir Simon Compaoré, le parti a salué la nomination de Zéphirin Diabré pour piloter cette question. Toutefois, le MPP estime qu’elle doit se construire autour du triptyque vérité-justice- réconciliation. Du reste, a-t-il indiqué, cinq groupes de travail ont été mis en place afin de réfléchir à la question pour mieux porter la voix du parti, le cas échéant, lors des rencontres qui se tiendront.

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