Le Premier ministre du Burkina Faso Christophe Marie Joseph Dabiré, a déclaré lundi qu’il avait formé un gouvernement d’ouverture pour assurer un dialogue politique et mettre en place de grandes réformes dans le pays.

« Nous avons fait une ouverture politique pour assurer le dialogue politique et accélérer le processus de réconciliation. Nous avons fait appel à d’autres forces politiques dans cette équipe », a déclaré à la presse M. Dabiré à l’issue de la prise de contact avec ses ministres.

Le Premier ministre burkinabè a soutenu que dans la perspective de la mise en place de grandes réformes, trois axes avaient été identifiés par le président Roch Marc Christian Kaboré.

Il s’agit notamment de la réconciliation, de la reformes foncière et immobilière, et du renforcement de l’administration, notamment la question liées aux rémunérations, a expliqué M. Dabiré.

Le dialogue politique et la réconciliation nationale doivent être une réalité, a ajouté le Premier ministre, justifiant la présence de l’ancien chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré dans le gouvernement.

M. Dabiré a présenté dimanche soir un gouvernement de 33 ministres, dont trois ministres d’Etat, sept ministres délégués, et un ministre rattaché à la présidence.

La grande majorité des ministres de l’ancien gouvernement ont conservé leur poste, à l’instar de Moumina Chériff Sy à la Défense, Ousséni Compaoré à la Sécurité, Alpha Barry aux Affaires étrangères, Stanislas Ouaro à l’Education et Harouna Kaboré au Commerce.

La nouvelle équipe gouvernementale compte neuf femmes.