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  • Gabon : sur la piste des virus émergents

    By in Afrique share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Le SRAS, le MERS, Ebola et aujourd’hui le SARS-CoV-2 à l’origine du Covid-19. Ces virus auraient une origine animale. Et son à l’origine des épidémies qui écument l’humanité.

    Des chercheurs du Centre interdisciplinaire médical de recherches de Franceville se rendent dans la grotte de Zadié, au nord-est du Gabon, à la recherche des chauves-souris. But de leur expédition, examiner cet animal sur la sellette. Au Gabon, toutes les épidémies d’Ebola se sont déclarées dans la région de la grotte de Zadié, tout près de la frontière avec le Congo. Les chercheurs du CIRMF y ont prélevé des chauves-souris porteuses du virus, ce qui leur a permis de découvrir que l’animal était l’organisme hôte à l’origine de l’épidémie.

    « Nous étudions les chauves-souris de ces grottes parce que les chauve-souris sont suspectés être des réservoirs de plusieurs agents pathogènes, incluant donc le virus Ebola, donc en dehors de la surveillance des virus responsables des fièvres et hémorragiques virales, nous surveillons également d’autres virus dans ces populations animales là », explique Gaël Maganga, Chercheur et co-directeur de l’Unité des maladies virales émergentes du Centre international de recherche médicale de Franceville.

    Ces chercheurs tentent en réalité de comprendre les transmissions inter-espèces. L’homme étant indissociable de l’espèce animale. Bien plus, 70 % des maladies comme Ebola ou Zika issues de pathogènes animaux

    « On le sait il y’a des maladies qui passent de l’homme à l’animal ou de l’animal à l’homme, c’est ce que l’on appelle les zoonoses. Donc il faut arrêter de penser que l’homme est de son côté et que l’animal de son côté. Aujourd’hui on sait que ce qui va se passer en santé humaine, ça va impacter la santé animale et vice-versa. », souligne Pauline Grentzinger, vétérinaire dans le parc naturel de Lekedi.

    Pour autant, cela n’empêche pas les villageois des alentours de pénétrer dans les grottes pour chasser la chauve-souris, tout comme l’antilope, la gazelle, ou encore le singe.

    Au Gabon, malgré l’interdiction en avril de la vente de pangolin et de chauve-souris, les villageois continuent de traquer les animaux sauvages pour s’assurer un moyen de subsistance dans cette région reculée.

    Le 29 octobre, le groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité (IPBES) prévenait dans un rapport que les pandémies comme le Covid-19 allaient se multiplier et faire de plus en plus de morts, évoquant un immense réservoir de 1,7 million de virus inconnus dans le monde animal, dont 540.000 à 850.000 « auraient la capacité d’infecter les humains ».

    By Serge Patrick MANKOU avec AFP

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