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  • Enquête parlementaire : la député Rose Marie Compaoré bel et bien morte de Covid-19

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    Sa mort avait fait l’effet d’un électrochoc. C’était le 18 mars 2020, lors du premier point de presse du gouvernement sur la Covid-19. En effet, ce jour-là, le professeur Martial Ouédraogo, le Coordonnateur national de la réponse à la pandémie du nouveau coronavirus annonçait le décès de la député de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Rose Marie Compaoré/Komditamdé, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.

    L’honorable, selon le professeur, est morte de la Covid-19. Une information que l’opinion a accueillie difficilement. Si d’aucuns ont estimé que c’était une invention du gouvernement pour avoir des financements, d’autres ont pointé un doigt accusateur sur l’Assemblée nationale qui n’a rien fait pour sauver la député. L’enquête parlementaire sur la pandémie dont les résultats ont été livrés le 15 décembre dernier vient de confirmer que dame Compaoré, qui avait 62 ans, est bel et bien décédée du coronavirus. Ce qui permet, aujourd’hui, au président de l’Assemblée nationale de donner son avis sur le sujet.

    Aux premières heures de la perte du député UPC, l’Assemblée nationale, selon son premier responsable, Bala Sakandé, s’est gardée de se prononcer. Non pas parce qu’elle ne veut pas la vérité, mais elle avait le souci du respect de la mémoire de la défunte. « Quand la situation est arrivée, l’Assemblée nationale a été critiquée, j’ai même été saisi par des journalistes sur la question. Journalistes auxquels j’ai demandé de permettre à la famille et à l’hémicycle de pouvoir faire le deuil et d’éviter de remuer le couteau dans la plaie. En son temps, nous savions ce qui était en train d’être fait, mais en demandant aux hommes de médias de ne pas parler de l’affaire c’était pour respecter la mémoire de la défunte. C’était pour permettre à sa famille et à ses collègues de faire leur deuil. L’intention n’était pas de cacher quoi que ce soit. A l’époque, nous avons même dit que les uns et les autres avaient la latitude de demander toutes les informations aussi bien au sein de l’Assemblée nationale que dans d’autres structures pour faire la lumière sur la situation ».

    Halima K

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