Le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, a présidé, le 10 décembre dernier, la cérémonie de remise de l’exequatur à Guindo Woya Oumou.

Le Cameroun et le Burkina-Faso. Deux pays frères et amis qui entretiennent des relations solides et cordiales. Celles-ci se déploient dans divers secteurs, notamment dans la culture, le tourisme et l’éducation.

Le domaine économique n’est pas en reste, même si les chantiers sont encore immenses. Ce point sera donc l’une des priorités de Guindo Woya Oumou, le nouveau consul honoraire de la République de Burkina-Faso à Yaoundé. Concrètement, explique-t-elle, il est question de « renforcer les échanges commerciaux » entre les deux pays.

Propos tenus, le jeudi 10 décembre dernier, lors de la cérémonie de remise de l’exequatur présidée par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea. L’exequatur, un document par lequel le gouvernement d’un pays autorise un consul étranger à remplir ses fonctions dans ce pays.

L’évènement a mobilisé aussi bien la famille proche, que la communauté burkinabé de Yaoundé. Le gouverneur a souhaité bon vent à Guindo Woya Oumou et lui a présenté ses collaborateurs avec qui elle pourrait interagir. A son tour, le nouveau consul honoraire a remercié Naseri Paul Bea pour les propos aimables tenus à son endroit.

Elle plaide pour un approfondissement des relations entre les deux pays. « Il s’agirait, entre autres, des initiatives de coopération dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’eau et assainissement en milieu urbain et rural, notamment en matière d’irrigation des terres arides en direction de la partie septentrionale du Cameroun». Sur ce dernier point, le Cameroun a pris l’engagement d’organiser la Conférence des ministres de l’Eau en collaboration avec l’association Eau et assainissement dont le siège se situe à Ouagadougou, au Burkina-Faso.