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    © Laurence Griffiths Lionel Messi et Neymar ensemble sous le maillot de Barcelone lors de la remontada contre le PSG, le 8 mars 2017 au Camp Nou.

    Quatre ans après la «remontada» historique du Camp Nou, les Parisiens retrouvent le FC Barcelone en 8e de finale. Moins impressionnant qu’en 2017 car en phase de reconstruction, le club, toujours toujours symbolisé par Messi, demeure toutefois dangereux.

    Revanche il y aura. Quatre ans après avoir été éliminé à la suite d’une «remontada» historique, le PSG retrouve le FC Barcelone en huitièmes de finale de la Ligue des champions, dont le tirage au sort a eu lieu ce lundi midi.

    Une occasion en or de laver l’affront qu’avait subi à l’époque l’équipe dirigée par Unai Emery. Un naufrage 6-1 au Camp Nou lors du match retour, alors que les Parisiens avaient surclassé les coéquipiers de Lionel Messi 4-0 au Parc à l’issue du match aller. Sans doute l’épisode plus sombre de l’ère QSI (Qatar Sports Investments), entamée en 2011.

    Autant dire que l’opportunité de se racheter aujourd’hui trotte dans certaines têtes. Celles de Marquinhos, Draxler, Kimpembe, Kurzawa, Verratti et Di Maria, les cinq rescapés de l’effectif de 2017, plus que les autres. A l’époque, Neymar était dans le camp d’en face. Son coup-franc dans la lucarne de Trapp (88e) et son penalty transformé trois minutes plus tard avait d’ailleurs relancé le Barça, lui permettant de croire au miracle.

    Sauf blessure, comme c’est fréquemment le cas cette saison – dernier exemple en date dimanche dans les tout derniers instants de la défaite contre l’OL (0-1) – il devrait être aligné dans deux mois contre ses anciens coéquipiers.

    Neymar-Messi, destins liés ?
    Son duel avec Lionel Messi risque d’être abondamment scruté, d’autant que l’avenir des deux superstars au sein de leur club respectif n’est pas fixé. Ces derniers temps, le «Ney» a laissé entendre qu’il souhaitait absolument rejouer avec Messi, sans doute nostalgique des heures ou le Barça étreignait la Juve en finale de Ligue des Champions (3-1). «Ce que je désire le plus, c’est de rejouer avec Lionel Messi. En profiter encore avec lui sur le terrain. Je le ferai jouer n’importe où, même à ma place. Il faudrait essayer la saison prochaine», glissait le Brésilien après le succès à Manchester fin novembre. En substance, soit un retour à Barcelone, soit le PSG met le paquet pour attirer Messi, dont le départ acté cet été avait finalement dû être annulé pour des raisons contractuelles.

    Le Brésilien a toutefois nuancé son discours mercredi dernier à l’issue de la rencontre gagnée (5-1) face à l’Istanbul Basaksehir: «Je suis très heureux ici, à Paris. Je suis très content au club, avec mes coéquipiers. L’idée de partir ne me passe pas par la tête. Il faut qu’on discute. Nous avons une très bonne relation, à voir ce qu’il se passera à l’avenir», assurait-il alors.

    Il n’empêche : avec une telle affiche dès les huitièmes, les enjeux dépassent le simple cadre de la compétition. D’un côté comme de l’autre, une élimination à ce stade de la compétition constituerait une énorme baffe. Encore plus pour le PSG, finaliste à Lisbonne l’été dernier, et dont l’effectif n’a que peu bougé. Du côté du Barça, la révolution s’est notamment faite en interne après plusieurs années de fiasco en coupe d’Europe. Comme si, du succès improbable de 2017, était né une malédiction qui ne lâche plus les Catalans. Les remontadas successives de l’AS Roma en quart en 2018, puis de Liverpool en demi-finale en 2019, avant la gifle tout aussi historique (8-2) contre le Bayern Munich en quart de l’édition 2020, ont donc eu raison d’une partie de la réputation du club.

    La reconstruction, entamée dès septembre, risque d’être plus longue que prévu, à en juger la place du Barça en Liga (seulement 8e, mais deux matchs en moins). Autant dire qu’avec un FC Barcelone aussi peu sûr de son fait, affaibli par les états d’âme de Messi et les broutilles en interne, même ce PSG-là – celui qui trime pour ne pas gicler du podium en L1, tout en sortant premier de son groupe de C1 de façon assez miraculeuse – est capable d’en venir à bout. A condition de faire fi des vieux démons, cela s’entend. Petit changement par rapport à 2017, tout sauf anodin : c’est le Barça qui recevra en premier (le 16 février) avant un match retour le 9 mars au Parc qui s’annonce bouillant.

    Romain Métairie

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