• Tirs au siège de la MATCA : Quand l’Assemblée Générale des chauffeurs tourne au chaos armé 
  • Tabaski à Niamey : Entre ferveur du marché de Turaku et désarroi des éleveurs privée d’exportation 
  • Vers un nouvel âge de la coopération stratégique entre le Burkina Faso et la République de Türkiye
  • Le futur Lamine Yamal ? À la découverte de Fodé Diallo, prodige guinéen de La Masia
  • Nathalie Yamb déconstruit les calomnies d’« Agent Russe » et affirme son indépendance africaine
  • Ouagadougou honore Jerry Rawlings : une avenue pour sceller l’amitié burkinabè‑ghanéenne
  • Une soirée d’engagement citoyen pour financer le Mémorial Thomas Sankara : l’appel à la contribution pour un patrimoine vivant
  • Burkina Faso – Bobo‑Dioulasso : Le premier vol du Hadj 2025 décolle vers Médine
  • Lamine Yamal, des ruelles de Rocafonda aux lumières du Camp Nou : la saga d’une grand‑mère visionnaire et d’un prodige du football
  • Ouagadougou – Les archives révélées : un manuscrit inédit de Thomas Sankara livré à la Nation
  • Nathalie Yamb salue l’héritage universel de Sankara et encense le leadership panafricain du Capitaine Traoré
  • Inauguration du Mausolée Thomas Sankara : Un Monument à la Mémoire et à l’Espoir du Burkina Faso
  • Terminal Hadj d’Abidjan : Un joyau d’excellence au service des pèlerins ivoiriens
  • Un an déjà… Komikro se souvient de Ouattara Mamoudou, dit « Prési El Mahamoud »
  • IBRAHIM TRAORÉ SUR RT : ENTRE MÉMOIRE HISTORIQUE, LUTTE ANTI-IMPÉRIALISTE ET VISION POUR UNE AFRIQUE SOUVERAINE
  • À Panghin, le Moogho Naaba Baongo magnifie l’éducation traditionnelle comme socle du patriotisme et de la cohésion sociale
  • Ali Bongo en exil à Luanda : épilogue discret d’une dynastie déchue
  • Africa Sports : Le temps de la réflexion après un nouveau désenchantement
  • Retour sur le terrain : La FIFA lève la suspension du Congo-Brazzaville, les Diables Rouges réintègrent la course au Mondial 2026
  • Emmanuel Kundé s’en est allé : le dernier coup franc d’une légende
  • En Côte d’Ivoire, les artistes Yodé et Siro condamnés à un an de prison

    By in Afrique share share share share share share share share share share share share share share share share share share
    © Facebook/Yodé et Siro Page Facebook du groupe ivoirien Yodé et Siro.

    Le duo de musique zouglou était poursuivi en comparution immédiate pour outrage à magistrat, discrédit de l’institution judiciaire et diffusion d’informations mensongères à relent racial et tribal. Dimanche dernier, pendant un concert dans la commune de Yopougon, le célèbre groupe ivoirien avait indexé le procureur de la République Richard Adou, l’accusant de poursuivre uniquement les militants de l’opposition dans le cadre des enquêtes sur les violences électorales de la présidentielle du 31octobre dernier.

    Avec notre correspondant à Abidjan, Sidy Yansané

    L’audience a duré près de 4 heures, ce jeudi, dans une salle pleine à craquer de fans de Yodé et Siro venus soutenir leurs idoles. Aux 24 mois de prison avec sursis requis par le procureur, le juge a préféré condamner le duo à un an de prison avec sursis et cinq millions de francs CFA d’amende chacun.
    Les admirateurs venus en masse ne sont qu’à moitié satisfaits. Néanmoins, comme ľartiste zouglou Romy Héros, ils se réjouissent que les musiciens n’aillent pas en prison : « Le monde me dit qu’il y a la liberté d’expression quand même dans ce pays. Nous sommes la Voix des sans voix. Il faut qu’on dise ce que tout le peuple pense bas et ce que les gens murmurent dans leurs foyers, pour qu’on le dise à nos autorités. »

    Pour sa part, l’avocat de la défense N’Dri Claver rappelle que les duettistes sont célèbres pour leurs textes engagés et que tous les régimes en ont fait les frais : « Ils ont parlé du régime du président Bédié à l’époque, lorsque la Côte d’Ivoire était guettée par ce défaut de cohésion du au concept de l’ivoirité. Ils ont dit que le président Gbagbo était hier dans les gradins, aujourd’hui il est sur le pelouse, qu’il ne fasse pas comme ceux qu’ils critiquaient. Il n’y a rien eu. Alors le président Alassane est là, ils constatent qu’il y a des tares, donc ils en parlent. Ils ne sont pas d’un parti politique. Ce sont des porteurs de message du peuple. »

    Les deux musiciens n’ont pas encore précisé s’ils comptaient faire appel de cette condamnation.

    Tags:
    Recommended posts
    Recommended posts