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  • 2ème édition du Forum National des Jeunes Filles Leaders: Promouvoir l’implication et la participation des jeunes filles aux échéances électorales

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    La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure, a parrainé le vendredi 06 Novembre dernier au Palais des Congrès de Niamey, le lancement des activités de la 2ème édition du Forum National des Jeunes Filles Leaders organisées par l’ONG New Challenges en partenariat avec le Ministère de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant.

    Ce forum qui s’est tenu du 06 au 9 novembre a pour thème «Les jeunes filles leaders au cœur du processus électoral au Niger». La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, de la coordinatrice de l’ONG New Challenges, Mme Ousseini Zeinabou Moussa Kaka, du représentant du Gouverneur de la Région de Niamey, des représentants des organisations internationales et plusieurs invités.

    L’objectif de ce forum est de promouvoir l’implication et la participation active des jeunes filles leaders aux prochaines échéances électorales. Le forum a réuni 100 jeunes filles venues des 8 régions du Niger, autour des thématiques telles que le leadership politique, la participation citoyenne et le rôle des jeunes filles leaders pour des élections apaisées.
    Procédant au lancement de ce forum, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, a indiqué combien elle apprécie le thème de cette année, car, pour elle, c’est une excellente illustration de ce sur quoi les Nigériens doivent se concentrer à savoir, l’amélioration de la condition de la femme et de la jeune fille, leur autonomisation, la promotion de leurs droits de façon générale et leur participation politique. «Vous connaissez l’attachement et l’attention que j’accorde à l’implication de la jeunesse, en particulier la jeunesse féminine dans toutes les sphères de la vie socio-économique de notre pays», a-t-elle dit.

    En effet, a souligné la Première Dame, la participation politique de la jeune fille est indispensable pour amorcer un développement durable, inclusif et équitable dans un pays comme le Niger, qui a plus que jamais besoin d’une jeunesse dynamique, responsable et consciente des enjeux de sa participation. Aussi, a-t-elle poursuivi, «la participation politique de la jeune fille commence comme vous le savez avec la participation des enfants à la maison, à l’école, et dans la vie courante». Pour cela, Hadjia Aissata Issoufou a lancé un appel à l’endroit des parents, des enseignants, des partenaires de l’Education à encourager la participation des enfants au sein de leurs écoles, à prendre leurs avis sur les sujets qui les concernent.

    «Ce Forum, faut-il le reconnaitre, va donner une forte impulsion à la relance de l’implication des jeunes filles dans le processus électoral au Niger. J’en appelle donc, à toutes les participantes à ce forum de s’impliquer pleinement pour une réussite totale des travaux», a conclu la Première Dame Hadjia Aissata, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure et marraine du forum.

    La ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, a souligné la pertinence de cette thématique. Elle a passé en revue les efforts consentis par les autorités du Niger dans l‘amélioration des conditions favorables à l’émancipation politique de la femme. En effet, a-t-elle dit, depuis le programme d’actions de Beijin, jamais la place de la femme n’a été aussi considérée que dans la 7ème république. «La loi sur le quota est passée de 15% à 25 %, soit une hausse de 60 %. Ce qui reste une prouesse pour les femmes», a-t-elle estimé. Cependant, la ministre a reconnu, qu’il est vrai que même si des efforts ont été faits pour favoriser l’émergence de la femme dans les processus décisionnels, il n’en demeure pas moins que des disparités profondes existent encore et qui bloquent la participation politique des femmes.

    Pour sa part, la coordinatrice de l’ONG New Challenges a indiqué que conformément à sa mission d’encadrer et d’accompagner les femmes et les jeunes filles sur l’étendue du territoire national, à développer non seulement leur leadership en passant par la valorisation des compétences et le renforcement de leur capacités, mais aussi en matière de protection et de promotion de leurs droits, l’ONG New Challenges s’est sentie dans l’ obligation d’agir face à la situation de la femme dans le contexte politique actuel.

    Même si certains obstacles à l’émancipation politique de la femme puisent leurs origines à partir des considérations traditionnelles, il reste évident, selon la coordinatrice de New Challenges, que la non-participation politique de celles-ci est aussi le fait de certaines lois. «Les pratiques des partis politiques au Niger, ne sont guère de nature à encourager l’émergence politique de la femme. Elles la rendent plutôt timide», a-t-elle dit, avant d’ajouter : «c’est pour casser cette barrière et cette marginalisation de la femme dans les processus décisionnels des partis politiques, que l’ONG New Challenges invite à réfléchir concrètement sur la place de la femme dans le processus électoral».

    Aminatou Seydou Harouna(onep)

    LE SAHEL

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