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    Aussenminister Ignazio Cassis, dem das DEZA unterstellt ist. (KEYSTONE/Marcel Bieri)
    © Marcel Bieri / KEYSTONE

    Une étude de Solidar Suisse aurait été utilisée pour une campagne politique. Cela a maintenant des conséquences.

    L’organisation-non-gouvernementale Solidar Suisse – anciennement Aide aux travailleurs – rembourse 24’000 francs à la Direction du développement et de la coopération (DDC, la coopération suisse). A la fois Solidar Suisse et le Ministère des affaires étrangères l’ont confirmé à CH Media. La raison en est le rapport « enquête sur le coton » de Solidar Suisse de janvier 2019.

    Dans ce rapport, l’organisation écrit favorablement au sujet de l’initiative des « entreprises responsables ». Le rapport « enquête sur le coton » est basé sur une étude commandée par Solidar Suisse au Burkina Faso. L’étude indique que le travail des enfants est utilisé dans les plantations de coton de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Les enfants ne peuvent pas aller à l’école et souffrent de problèmes de santé en raison de leur travail. L’étude mentionne deux entreprises suisses qui achètent au Burkina Faso du coton produit avec le travail des enfants.

    Dans le rapport « enquête sur le coton », Solidar Suisse fait référence en détail à l’initiative pour des entreprises responsables : « Si un groupe ou ses filiales violent les droits de l’homme ou causent des dommages à l’environnement, le groupe doit en répondre devant un tribunal suisse. » Le rapport indique que l’adoption de l’initiative est l’un des nombreux instruments visant à prévenir le travail des enfants. Les électeurs suisses se prononceront sur la proposition le 29 novembre.

    Le porte-parole du Ministère des affaires étrangères, Georg Farago, explique qu’environ 24 000 francs provenant des fonds de la coopération suisse ont été utilisés pour le rapport sur le coton. « Ce montant sera remboursé à la coopération suisse ». Le porte-parole du Ministère des affaires étrangères a souligné qu’il est conforme aux lignes directrices de la coopération suisse d’éduquer le public suisse sur les défis mondiaux et de le sensibiliser au lien étroit entre la paix, la sécurité, le développement durable et la prospérité.

    Toutefois, les ressources financières de la coopération suisse « ne doivent en aucun cas être utilisées pour le lobbying politique en Suisse ». Comme le Rapport sur le coton de Solidar Suisse fait explicitement référence à l’initiative pour des entreprises responsables, l’organisation a été priée par écrit le 13 octobre 2020 de restituer les fonds de la coopération suisse utilisés pour le rapport. En d’autres termes, la coopération suisse a accusé Solidar Suisse d’utiliser les fonds fédéraux à d’autres fins que celles auxquelles ils étaient destinés.

    Le directeur général de Solidar Suisse, Felix Gnehm, parle d’une « procédure comptable correcte ». Le montant a déjà été remboursé. Il était clair que l’organisation ne devait pas utiliser les fonds fédéraux pour des campagnes politiques. L’année dernière, Solidar Suisse a reçu un total de 4,98 millions de francs du gouvernement fédéral. L’organisation, fondée par le Parti socialiste et la Union syndicale suisse, dispose d’un budget de 17 millions ; elle recueille également les contributions de donateurs et de fondations.

    Solidar Suisse fournit une aide humanitaire d’urgence, par exemple après de graves tremblements de terre. Et elle s’engage dans la coopération au développement, par exemple avec la formation de jeunes au Salvador qui pourraient être recrutés par les gangs criminels si répandus en Amérique centrale. Le troisième domaine d’activité de Solidar Suisse est « la sensibilisation de la population suisse ». C’est là qu’intervient la politique, car les idées divergent sur la manière de lutter efficacement contre la pauvreté dans le soi-disant tiers monde.

    Francesco Benini CH Media

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