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  • Procès de l’attentat de la Terrasse à Bamako: «Ibrahim 10» et Sadou Chaka condamnés à mort

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    © Jérôme Delay/AP Photo Des soldats de la garde présidentielle patrouillant devant l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le 21 novembre 2015, après l’attaque terroriste qui a visé le lieu.

    Après un rapide délibéré, la cour d’assises anti-terroriste de Bamako a reconnu, mercredi 28 octobre, le Mauritanien Fawaz Ould Ahmed, alias « Ibrahim 10 », coupable d’appartenance à un groupe jihadiste, d’homicide en lien avec une entreprise terroriste et de financement du terrorisme. Lui et son co-prévenu, Sadou Chaka, sont condamnés à la peine de mort ainsi qu’à 10 millions de francs CFA d’amende pour les attentats du restaurant la Terrasse et de l’hôtel Radisson Blu de Bamako. Ces deux attaques avaient coûté la vie à 25 personnes, ainsi qu’à deux assaillants.

    Avec notre envoyé spécial à la cour d’assises de Bamako, Kaourou Magassa
    Durant les neuf heures d’audience de ce deuxième jour de procès, Fawaz Ould Ahmed alias « Ibrahim 10 », n’a montré aucun remord. À la barre, il a détaillé la planification de l’attentat du Radisson Blu. Pour celui du restaurant la Terrasse, où il tua cinq personnes, Fawaz Ould Ahmed a déclaré l’avoir commis pour venger le prophète à la suite la publication des caricatures par Charlie Hebdo.

    « Qui sommes-nous pour nous croire investit de la défense de Dieu et du prophète ? », lui a demandé un avocat des parties civiles dans sa plaidoirie.►

    À lire aussi : Mali: retour sur l’attaque de l’hôtel Radisson à Bamako

    L’avocat d’«Ibrahim 10» annonce un pourvoi en cassation et demande plus de clémence

    Fawaz Ould Ahmed a, durant sa dernière prise de parole, demandé pardon aux victimes maliennes et de confession musulmane. Pour cela, Me Amadou Dioroba Diallo, avocat de la défense, a demandé plus de clémence :

    « Notre demande en pourvoi en cassation, ce sera tout juste de demander l’application de la loi uniforme. Cette loi prévoit la perpétuité, et non la peine de mort. »

    Depuis 1980, il existe justement un moratoire sur la question de la peine capitale. Celle-ci n’est plus appliquée au Mali.

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