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    La médiation internationale qui a séjourné en Guinée a exhorté hier (27.10.2020) les autorités guinéennes à lever le dispositif de sécurité qui empêche l’accès au domicile du chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo. Un blocus qui a été levé ce mercredi. Elle a par ailleurs réclamé que la police use de la force avec plus de retenue face aux manifestants, le pays étant en proie à des violences post-électorales. Mis à part ce communiqué prudent, la communauté internationale reste silencieuse depuis que le président Alpha Condé a décidé de réaliser un troisième mandat. Un mutisme qui pourrait créer un précédent.

    « Aujourd’hui, je me pose la question de savoir où est le Secrétaire général des Nations unies, ou est le président de la Commission de l’Union africaine ?« , s’interroge Mamadou Ismaïla Konate, avocat et ancien ministre de la Justice du Mali. Comme lui, beaucoup de Guinéens, notamment les partisans de l’opposant Cellou Dalein Dialloqui revendique la victoire à l’issue de la présidentielle du 18 octobre dernier, se disent déçus par le silence et la passivité de la communauté régionale et internationale.

    « On ne peut pas, de la tribune de l’Onu, de la tribune de l’Africa Hall (le siège de la Commission économique pour l’Afrique à Addis-Abeba), ou encore d’Abuja, prôner la démocratie pour les peuples d’Afrique et ne pas être capable aujourd’hui de protéger les gens contre les dangers de la démocratie mal perçue. En Guinée, il y a plus d’une centaine de personnes qui sont tombées sous les balles de l’armée. En Guinée, l’armée a été réquisitionnée dans des conditions inacceptables. Aucune main ne s’est levée. Aucune voix n’a été portée pour mettre en avant l’anomalie de cette démarche. »

    Boîte de pandore

    Ce silence ou cette indifférence s’explique par le fait que la communauté internationale ne veut pas avancer au-delà d’une certaine ligne d’ingérence, estime pour sa part Ramadan Diallo, docteur en Sciences politiques et enseignant-chercheur à l’université de Sonfonia-Conakry en Guinée. 

    « C’est difficile aujourd’hui pour l’Union africaine ou la Cédéao de se positionner de façon frontale par rapport à ce qui se passe en Guinée, au risque d’ouvrir la boite de Pandore. Les opposants et les acteurs guinéens l’apprennent à leurs dépens. Je pense que dorénavant, il faut davantage compter sur les ressources internes pour pouvoir régler les problèmes. Donc, il ne faut pas attendre grand-chose de cette communauté internationale. En tout cas, au regard de son attitude« , explique Ramadan Diallo, qui est aussi consultant sur les problématiques de démocratisation et des enjeux identitaires en Afrique et collabore avec WATHI sur le projet Guinée Politique.

    C’est la même attitude qui est observée dans plusieurs autres pays africains au sud du Sahara : au Tchad, au Cameroun, au Togo, au Rwanda ou en Côte d’Ivoire. Et la plupart du temps, c’est au nom du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats. Principe pourtant quelquefois foulé au pied, au gré des intérêts des différents États.

    Auteur: Eric Topona

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