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    Ce n’est plus le parfait amour entre la faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina Faso (FURTB) et son ministère de tutelle. La cause de cette mésentente, la signature le vendredi 9 octobre 2020 d’un décret portant désormais gestion du fret par le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Cette résolution, les transporteurs la digèrent difficilement, et ils sont revenus à la charge ce lundi 12 octobre 2020.

    Le moins que l’on puisse dire, les transporteurs en ont gros sur le cœur. Et cette rencontre avec les hommes de médias leur a permis de vider le sac. « Tant que nous, acteurs principaux, ne sommes pas impliqués dans cette gestion qui est la nôtre, nous disons non à ce décret sournois qui a été pris sans prendre en compte nos recommandations. Nous ne leur faisons pas confiance. Nous voulons participer pour plus de justice, d’équité et de transparence dans la gestion du fret », a d’emblée fait savoir le président national de la FURTB, El Hadj Issoufou Maïga.

    Selon lui, l’Etat n’investit pas dans le domaine des transports. Il a un ministère qui veille à l’épanouissement et à l’accompagnement des transporteurs afin que le peuple burkinabè soit ravitaillé à temps. Il serait donc injuste de confier ce secteur au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) conformément à la volonté du gouvernement.

    Les transporteurs ont tenu à signifier aux hommes de médias qu’ils possèdent des moyens de pression, mais qu’ils préfèrent agir en responsables dans le strict respect de la population et des transporteurs. Selon eux, la règlementation peut changer à tout moment. Pour cela ils attendent du gouvernement un retour favorable sur leurs préoccupations, à savoir impliquer les transporteurs dans la gestion du fret du Burkina. « Ce n’est pas nous le problème. Nous respectons la liberté d’association. C’est le gouvernement qui, le premier a fait le pas pour dire qu’il y a beaucoup de syndicats dans le transport. Il a demandé de travailler à faire un seul syndicat pour faciliter la communication. Ce qui a été fait à travers la sensibilisation dans les différentes régions. Nous sommes surpris et déçu que le ministre nous parle de deux syndicats aujourd’hui. Son comportement est décevant et indigne d’un ministre », a conclu le président national de la FURTB.


    Halima K. 

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