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  • Présidentielle du 22 novembre : ses énarques instruits sur le nouveau code électoral, le ministre Séni pose des réserves sur la date

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    Les énarques ont tenu une journée d’études ce mardi 6 octobre 2020 sur le code électoral du Burkina. Ce cadre d’échanges sur l’universalité du suffrage a été initié par le ministre de la Fonction publique, Séni Ouédraogo.

    Avec la situation sécuritaire du Burkina Faso, elles sont nombreuses, en effet, les personnes qui se posent des questions sur la légalité de la tenue des élections du 22 novembre. Le ministre a abordé cette problématique par des questionnements qui se posent. « Le débat qui se pose, c’est de savoir premièrement, comme des villages du pays sont désertées, est-ce qu’on peut légitiment organiser des élections alors qu’une partie des Burkinabè ne pourront pas voter à partir de là où ils sont ? Relativement avec ces mêmes personnes qui se sont déplacés, et sont allées dans d’autres zones du pays, est-ce que ces déplacés internes qui ont changé de résidence peuvent voter à partir de là où ils sont ? », s’est demandé le ministre de la Fonction publique à l’ouverture de la journée d’études.

    Séni Ouédraogo parlera ensuite de la quittance, l’une des pièces que devait fournir les candidats à présidentielle pour montrer qu’ils ont soldé les 25 millions de francs pour faire acte de candidature. Selon le ministre Séni, au départ cette règle de cautionnement n’était pas discutée, mais à la faveur du dépôt des candidatures, elle a fait l’objet de critiques de certains postulant. « Des candidats ont fait des déclarations pour demander l’arrêt du cautionnement ou du parrainage. Ils évoquent un principe de la Constitution, qui est le principe de l’universalité du suffrage. Dans une démocratie d’opinion, il est important de tenir compte de l’avis des uns et des autres. Face à ces problématiques diversifiées, il y a un recours devant le Conseil constitutionnel pour contester la règle du cautionnement et celui du parrainage».

    C’est justement sur le principe du suffrage universel que les énarques se sont entretenus avec des avertis du droit, des professeurs d’université. Ces derniers, selon le ministre vont donner des arguments pour que le commun des Burkinabè comprenne le principe de l’universalité. Pour ce faire, la communication inaugurale a été assurée par Dr Thomas Yonli, maître-assistant en droit public, par ailleurs, conseiller juridique du président du Faso. Après lui, trois autres docteurs sont passés : le premier, Awalou Ouédraogo, a échangé avec les énarques sur l’universalité du suffrage et sa mise en œuvre. Le deuxième, Ousséni Illy, selon le ministre de la Fonction publique va se pencher sur le principe de l’universalité. Le troisième intervenant, Djibrina Ouédraogo, va axer sa communication sur ce point.

    A terme, cette journée d’échanges devrait permettre aux énarques d’avoir leur appréciation du nouveau code électoral.

    Halima K 

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