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    By in Afrique share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Au Sud de Khartoum, les habitants tentent de stopper les flots avec des sacs de sable et de cailloux.

    Pris au piège, depuis fin juillet, entre les crues du Nil à l’Est et les fortes pluies à l’Ouest, le Soudan a vu le niveau du Nil monter à 17,57 mètres, un record absolu depuis plus de cent ans.

    Ibrahim Hussein, un ancien habitant du quartier Alshiqlab, confirme le caractère inédit de ces inondations :

    « Nous n’avons jamais rien vu de tel, mes grands-parents ont vécu dans cette région pendant plus de 100 ans, et moi je vis ici depuis plus de 40 ans. Aucune inondation de cette ampleur ne s’était produite auparavant, ni aucune destruction de ce genre ».

    Des habitants de ce village documentent sur les réseaux sociaux, la difficulté de leur quotidien, envahis par les eaux.

    Démunis, ils vont parfois jusqu’à renforcer les digues en s’y installant, le temps de rapporter plus de sacs de sables :

    « Nous n’avons jamais rien vu de tel, mes grands-parents ont vécu dans cette région pendant plus de 100 ans, et moi je vis ici depuis plus de 40 ans. Aucune inondation de cette ampleur ne s’était produite auparavant, ni aucune destruction de ce genre ».

    Des habitants de ce village documentent sur les réseaux sociaux, la difficulté de leur quotidien, envahis par les eaux.

    Démunis, ils vont parfois jusqu’à renforcer les digues en s’y installant, le temps de rapporter plus de sacs de sables :

     Hamida Mohamed Hassan, est dévastée, elle a tout perdu :

     »Ma maison a été détruite par les inondations, nous sommes quatre familles sans abri ».

    Les eaux restées à hauteur de hanche, sont un terrain propice aux maladies comme la malaria ou le choléra.

    La crue apporte aussi des serpents, des scorpions, et des crocodiles autour des maisons.

    Khedr Mohamed Aly, s’inquiète : « Maintenant, le problème n’est pas seulement les inondations, le problème ce sont les crocodiles. De nombreux crocodiles ont été amenés par l’inondation. »

    Les autorités soudanaises ont imposé un état d’urgence de trois mois et mobilisé l’armée, alors que la montée des eaux a déjà tué une centaine de personnes, détruits plus de 100 000 maisons et fait plus d’un demi-million de déplacés.

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