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    By in Analyse share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    On n’a pas la preuve certaine. Mais, on peut tout de même imaginer qu’entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir législatif, il y a comme une sorte de démonstration de force. Si c’est véritablement le cas, on pourrait dire tant mieux, car cela pourrait renforcer le processus démocratique et assainir la vie publique; pour ne pas dire politique tout court. Au cas contraire, il y a péril en la demeure. Le pays pourrait courir un grand risque dont la première victime sera le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré.

    Depuis un certain temps, tout passe à la trappe des magistrats. Hommes politiques, activistes, magistrats,… Comme quoi, plus rien ne sera comme avant. En tout cas depuis que le gouvernement a décidé de l’application intégrale de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les primes et indemnités des agents de la Fonction publique et du parapublic au même titre que ceux du privé dont les principales victimes sont les magistrats, ceux-ci semblent avoir sorti leur arme contre le pouvoir.

    Et quand l’administration de façon générale s’y mêle, le pouvoir est bien malmené. C’est ainsi que des dossiers qui devaient relever de la confidentialité la plus totale se retrouvent sur la place publique.

    A travers les réseaux sociaux ou la presse. Quant aux activistes improvisés qui soutiennent sans savoir de quoi il s’agit, ils sont derrière les barreaux. Et dire que c’est le pouvoir lui-même qui a fait voter une loi dans ce sens donnant ainsi le bâton qui sert aujourd’hui à le fouetter. Que chacun se tienne donc tranquille.

    Le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, par erreur ou bêtise politique (en tout cas si c’est un courage c’est suicidaire) a réussi la prouesse de se mettre sur le dos et la magistrature et l’administration. Et ce, depuis le début de son mandat par les différentes réformes qu’il a initiées dans presque tous les secteurs de l’administration et que les fonctionnaires ne veulent pas avaler. En témoignent les multiples mouvements d’humeur, les grèves, les sit-in, les marches qui ont jalonné tout le mandat et qui se poursuivent jusqu’à présent.

    Malheureusement ou heureusement (c’est selon), cela n’a pas freiné l’élan du pouvoir qui poursuit ses réformes, même si certaines ne pourront pas être mises en œuvre avant les élections présidentielles et législatives. On en déduit alors que le pouvoir estimant être sur la bonne voie, ne veut reculer devant rien. Quitte à perdre le pouvoir!

    SOURCE: Netafrique.net

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