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    By in Analyse share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    L’actualité ces derniers temps bruissait des cris d’orfraie, des gesticulations, fébriles et des prises à partie de Monsieur BAGAYA Abdoul Karim dit Lota, en direction de son Excellence le Larlé Naaba Tigré accusé de dévoyer la chefferie traditionnelle au profit de la politique active pour le compte de son Excellence, Monsieur Roch Marc Christian Kaboré qui, d’ailleurs même a reçu quelques Piques.

    En effet, si le sieur susnommé se bornait à critiquer objectivement et avec les civilités requises la gouvernance actuelle, personne ne trouvera à redire car cela relève de son droit de citoyen burkinabè. En revanche, attaquer son Excellence le LarléNaaba Tigré en des termes peu amènes, le traitant de tous les noms d’oiseaux avec pour objectifs de vilipender et de diffamer la chefferie traditionnelle dans son ensemble, relève d’un parfait navet !

    Faut-il le dire et le seriner, le Larlé Naaba Tigré depuis belle lurette a donné le change à une conception ancienne qui faisait du chef un éternel assisté recevant des aides en nature et en espèces, des éloges à n’en pas finir !

    Cette rupture opérée par son Excellence le Larlé Naaba Tigré se traduit par la production à grande échelle des essences diverses (jatropha, moringa, mungbean, kiègla et autres produits de rente etc).

    Si pour avoir opéré ce changement qualitatif qui a un impact certain sur les jeunes générations et la postérité en terme de prise de conscience, du goût au travail, de l’honneur, de la dignité et de l’humilité, on doit le pourfendre et le mettre à l’index, alors cela relèverait d’une insolence et d’une stupidité inouïe !

    Son Excellence le Larlé Naaba Tigré a été parlementaire dans ce pays et personne ne s’y était opposé et à ce titre, il a engrangé un capital de relations nationales et internationales et surtout auprès des chancelleries étrangères, soumettant çà et là des projets humanitaires qui ont forgé l’admiration et l’adhésion de ses partenaires.

    En quoi la mise à disposition de ces aides constitue- t-elle une entrave à quoi que ce soit tel que claironné par le sieur Lota ? Ces aides octroyées sont-elles conditionnées à l’appartenance d’un parti politique ?

    Si au Burkina Faso de ce siècle, être chef est synonyme de se confiner dans son palais, éteindre ses énergies et avaler son intellectualité, alors, Lota se fourvoie éperdument et même ses maitres à pensée tapis dans l’ombre.

    Pour l’heure, notre loi fondamentale ne dispose nulle part que le chef traditionnel doit se mettre en marge de la politique et donc de ce fait « tout ce qui n’est pas interdit par loi est permis »

    C’est un procès de mauvais goût que d’interdire à son Excellence sa liberté d’entreprendre, de participer concurremment à l’essor socio-économique de son pays, à l’éducation des jeunes générations et de la postérité.

    Si assister la population par l’octroi d’ambulances, de forages et des moyens de productions, c’est faire la politique, Eh bien, Son Excellence Larlé Naaba Tigré, faites la politique !

    Si montrer le chemin de l’honneur, de l’humilité, de la droiture morale, c’est faire la politique, Eh bien Excellence Larlé Naaba Tigré faites la politique.Au demeurant, si tous nos chefs pouvaient imiter le Larlé Naaba Tigré en produisant, en soutenant les populations, alors la pauvreté fuirait le pays que d’aucuns voudraient jeter aux orties.

    Excellence Larlé Naaba Tigré, nous vous soutenons, vous encourageons à persévérer et de grâce, n’écoutez pas les aboiements cacophoniques des caniches et les cris lugubres de cette mauvaise engeance, stipendiée pour avoir sa pitance quotidienne.

    Que les ancêtres samo, bissa, lobi, gourounsi, peulh, bwaba, bref toutes les ethnies qui forment le Faso et qui vous ont vu à l’œuvre vous protègent à jamais !

    Pour les jeunes patriotes.

    Salam OUEDRAOGO

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