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  • COVID-19 : le Sénégal vante les effets de la chloroquine

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    Les autorités sénégalaises ont dit samedi leur intention de continuer à prescrire l’hydroxychloroquine aux malades du COVID-19 après une analyse préliminaire montrant une réduction de la durée d’hospitalisation.

    Le Sénégal a tôt fait le choix de suivre l’exemple du professeur français Didier Raoult et de généraliser la prescription, en milieu hospitalier, de l’hydroxychloroquine, antipaludique disponible sur le marché, au coeur d’une querelle internationale d’experts quant à son efficacité et son inocuité.

    Le professeur Moussa Seydi, infectiologue qui coordonne la prise en charge des contaminés, a présenté les résultats d’une analyse “préliminaire” montrant que, sur 181 patients, la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours pour les malades n’ayant reçu aucun traitement, 11 pour ceux ayant reçu de l’hydroxychloroquine seule, 9 pour ceux ayant reçu de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine (antibiotique), et même 8 pour ceux ayant consulté tôt et démarré le traitement dans les 24 heures.

    Vu ces résultats préliminaires, nous allons continuer notre prise en charge avec l’hydroxychloroquine

    Selon cette analyse portant cette fois sur 362 sujets, des effets secondaires, non précisés, ont été observés chez 12 personnes, a-t-il dit. Le traitement a été maintenu pour 4 d’entre elles parce que les effets n‘étaient pas “gênants”, et arrêté pour les 8 autres, mais il n’y a eu “aucun effet secondaire grave” et tous les signes ont régressé à la fin du traitement, a-t-il rapporté.

    Vu ces résultats préliminaires, nous allons continuer notre prise en charge avec l’hydroxychloroquine”, a-t-il dit. Plus de 700 malades sont traités dans 20 centres de prise en charge.

    Un autre responsable de la riposte, Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgences sanitaires, a indiqué que les malades asymptomatique ou peu symptomatiques seraient désormais accueillis en milieu extra-hospitalier, sur des sites comme un hangar de l’ancien aéroport international Léopold-Sédar-Senghor à Dakar ou sur la base militaire aérienne de Thiès (ouest).

    L’objectif consiste à “ne pas faire de nos hôpitaux des hôpitaux Covid” et de pouvoir continuer à y traiter les autres malades, a-t-il dit.

    Le gouvernement sénégalais a instauré un couvre-feu nocturne, fermé les frontières et fortement restreint les déplacements et les rassemblements. Il s’est gardé de mettre en place un confinement difficilement envisageable dans un pays pauvre dont une bonne partie de la population vit au jour le jour.

    Une trentaine d’universitaires de toutes les disciplines ont mis en garde dans un rapport contre les effets d’un confinement total qui causerait selon eux une récession de – 9,9% en 2020 s’il durait un mois, avec des conséquences redoutables pour les plus vulnérables et des risques d’instabilité sociale. Ils préconisent la généralisation du port du masque et un dépistage massif.

    Les universitaires, spontanément réunis en un groupe de recherche “sans aucun calcul”, ont transmis leur rapport aux autorités, selon le coordinateur du groupe, Serigne Omar Sarr.

    Le Sénégal a officiellement déclaré 1.115 cas de contamination et neuf décès au cours des deux mois depuis la confirmation de l’apparition du virus le 2 mars, selon un nouveau bilan communiqué samedi.

    AFP

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