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    Le gouvernement a exigé le port obligatoire du masque à partir d’hier lundi 27 avril 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Cette mesure, qui vise à réduire le risque de contracter le coronavirus, est diversement appréciée des citoyens.

    Le port obligatoire du masque, décidé par le gouvernement, est entré en vigueur, depuis hier 27 avril 2020 au pays des Hommes intègres. Cette mesure vise à briser la chaîne de contamination du COVID-19.

    Un tour dans quelques artères de la ville de Ouagadougou pour vérifier le respect de cette mesure a donné un constat mi-figue mi-raisin. Nous avons constaté que certaines personnes ont respecté la mesure.

    Au nombre de celles-ci, figure Seydou Simporé, commerçant au grand marché de Ouagadougou. « J’encourage la population à respecter les consignes de sécurité édictées par les autorités.

    Cela nous permettra de sortir de cette situation. L’arrêt de certaines activités est une difficulté pour l’économie du pays », a déclaré M. Simporé. Il a regretté qu’au premier jour de l’entrée en vigueur de la mesure, certaines personnes ne la respectent.

    Toute chose qui, de son avis, sera un obstacle pour freiner la propagation de la maladie. Le cache-nez bien « accroché » au visage, Rigobert Ilboudo estime qu’il faut porter son masque pour se protéger et protéger sa famille. « J’ai porté mon masque, c’est à cause du coronavirus. Depuis qu’on a confirmé les cas de COVID-19 au Burkina Faso, j’ai commencé à porter le masque. C’est important d’éviter la contagion », a-t-il indiqué.

    Rencontré au centre-ville de Ouagadougou, Perpétue Kaboré, a confié que c’est une belle initiative de la part des autorités.

    Cela permettra aux Burkinabè de se protéger contre le coronavirus. Pour elle, la maladie existe réellement, donc chaque citoyen doit respecter les consignes pour limiter la propagation de la maladie.

    Son souhait est que quiconque qui ne respectera pas cette mesure devra être puni par la loi. Si certains citoyens ont compris l’intérêt de porter le masque, d’autres par contre s’en moquent.

    Les « hors-la-loi » évoquent des difficultés respiratoires liées au port du masque. Pour Tiga Somlaré, le port du masque ne lui permet pas de mener à bien son activité commerciale, parce qu’il suffoque en le portant.

    Selon lui, la plupart de ses clients se protègent et respectent la distance sociale d’un mètre. « Je salue l’initiative du gouvernement sur le port du masque. Mais il faut qu’il prenne d’autres mesures pour veiller au respect des prix des masques», a indiqué Abdala Sanfo.

    A l’écouter, des individus profitent de cette situation pour se faire de l’argent. Il a par ailleurs souhaité que l’Etat subventionne les prix des masques pour permettre aux personnes vulnérables d’avoir des cache-nez.

    Le Burkina Faso a eu son premier cas confirmé le 9 mars 2020. Depuis ce jour, le gouvernement multiplie les mesures de sécurité pour protéger la population et limiter la propagation de la maladie. Le pays des Hommes intègres compte à la date d’hier, 632 cas confirmés dont 252 femmes et 380 hommes.

    Aziz CONGO

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