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    Alors que la menace du coronavirus persiste à travers, le monde, les musulmans du Moyen-Orient se préparent à un mois de jeûne du Ramadan qui devrait commencer jeudi 23 avril. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) invite au respect des mesures édictées pour freiner la propagation de cette pandémie.

    À l’instar des chrétiens lors de la fête de Pâques, les musulmans se préparent à un Ramadan inédit cette année. Une source d’inquiétude pour beaucoup de pratiquants, qui ont déjà assisté à l’annulation des fêtes de l’Iftar et à la suspension des prières à la mosquée par les autorités, afin de ralentir la propagation du virus.

    “Nous avons perdu notre joie cette année à cause du coronavirus. Nous avons l’habitude de fêter chaque année et de ressentir de la joie. Mais cette année, nous ne ressentons pas la joie du Ramadan à cause du coronavirus, cela me donne de l’anxiété”, déclare Ahmed Hassan, un fidèle.

    Nous avons perdu notre joie cette année à cause du coronavirus.

    “Bien sûr, le virus affecte le Ramadan cette année, mais les Égyptiens ne s’en soucient pas, certains vont encore acheter des lanternes. Mais bien sûr, après le couvre-feu, aucune des décorations lumineuses ne restera allumée dans les rues, ce n’est pas comme chaque année. Nous ne pouvons pas sortir après l’Iftar, tout cela nous affecte, mais en général les gens s’en soucient encore et vont dans les rues pour faire leurs achats (du Ramadan)”, lance Mayad Sayer, croyant.

    Durant le Ramadan, les croyants jeûnent de l’aube au crépuscule, puis se réunissent le soir autour d’un repas familial ou communautaire, avant la grande fête de l’Aïd al-Fitr, qui marque la fin du jeûne. Une Période de réflexion et de socialisation pendant laquelle les commerçants font recette. Mais avec le ralentissement des activités dû au confinement dans certains pays, rien n’est plus comme avant.

    “Je ne travaille plus que 1 % de ce que je faisais auparavant depuis que ce problème est apparu (coronavirus). Avant, nous travaillions sans fermer, jour et nuit, nous envoyions des livraisons aux gens”, Magdy Fahmy, propriétaire d’un atelier de fabrication de lanternes dans le quartier du Caire islamique.

    Les autorités religieuses de plusieurs pays, dont le grand mufti Abdulaziz al-Sheikh d’Arabie Saoudite, ont décidé que les prières du ramadan et de l’Aïd devaient être faites à domicile. Et dans le contexte actuel de crise sanitaire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis des recommandations aux musulmans du monde. Les personnes en bonne santé ne devraient pas avoir de problème, cette année, à jeûner, comme à leur habitude. Toutefois, les personnes touchées par le Covid-19 devraient envisager de ne pas suivre le jeûne cette année et se fier aux dérogations prévues par la religion en restant toutefois en consultation avec leur médecin.

    Par ailleurs, l’OMS souligne une fois de plus l’importance de la distanciation sociale (une distance d’ un mètre entre les individus est préconisée) , sachant que le ramadan est un moment où les fidèles se retrouvent pour partager des moments en famille au moment de la rupture du jeûne, soit après le coucher.

    Le Ramadan étant l’un des moments marqués par les rassemblements religieux dans les mosquées, l’Organisation onusienne recommande ainsi que l’annulation de ces rassemblements religieux soit sérieusement envisagée.

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