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    By in Afrique share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Avec l’apparition du coronavirus en RDC, les habitants de Kinshasa se tournent vers les plantes médicinales, en particulier le Kongo-bololo (Vernonia amygdalina).

    Sur le marché central de Gambela, les habitants se ruent sur les étals des pharmacies traditionnelles, à la recherche de racines et de plantes aux vertus curatives.

    “En cas de cas de fièvres, de toux… On leur conseille de prendre ces plantes :le Kongo-bololo , le Lumba-lumba, le Tsitsitsimba, le Sinki…Il faut les faire bouillir ensemble, et tourner et retourner dans la marmites afin d’inhaler la vapeur de ses plantes et cela durant 3 jours. Après ça, le patient se sentira mieux.”, explique Arthur Mbiya,pharmacien traditionnel.

    Faute de vaccin ou de traitement efficace de la médecine occidentale, les africains veulent désormais participer à la recherche de solutions. Nous avons toujours soigné des maladies dont les symptômes s’apparentent à ceux du coronavirus explique Béatrice Swamilu, tradi-praticienne.

    “On ne prescrit pas le Kongo-bololo uniquement pour le Coronavirus, non! Le Kongo-bololo est une plante que tout le monde peut consommer même contre le paludisme. Quand les malades ne trouvent pas de solution dans la médecine moderne, c’est là qu’ils reviennent à la médecine des ancêtres et nous leur prescrivons une cure de ces plantes.”

    Dans un continent où les traditions restent vives, l’apparition du Covid-19, qui a fait jusqu‘à présent près de 1.200 morts en Afrique, a vu les populations se ruer sur les remèdes des ancêtres.

    Jusque-là, les autorités sanitaires de plusieurs pays africains ont accueilli ces promesses avec prudence. Pour le biochimiste Théophile Mbemba, tout est question de dosage.

    “Il y a dans ses produits alimentaires des principes actifs, des molécules, donc des antioxydant qui gêne et qui sont des potentiels inhibiteurs de la protéase de la Covid-19. Mais malheureusement c’est utilisé de manière traditionnelle, la dose n’est pas bien connue et même à l‘époque ça avait entraîné beaucoup d’accidents.”

    Si la médecine reconnaît que certaines substances peuvent “atténuer les symptômes” du coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a elle aussi rappelé qu’il n’existait pour l’heure “aucune preuve” qu’elles peuvent “prévenir ou guérir la maladie”.

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