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    opera.comMar 24, 2020 3:28 PM

    «Où est passé l’argent des ivoiriens?»

    C’est en substance la question que semble poser ce Docteur Ingénieur des Ponts et Chaussées de L’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris (E.N.P.C.) à son Excellence, le Président OUATTARA à la suite du « long bilan de son action à la tête de la Côte d’Ivoire » fait le 05 mars 2020, devant le parlement Ivoirien en Congrès.

    Dans sa dernière publication sur sa page Facebook, le conseiller spécial chargé des infrastructures auprès de l’homme fort d’un pays d’Afrique de l’ouest, avec la verve qu’on lui connait, va littéralement « déshabiller » le chef de l’Etat ivoirien et son gouvernement dirigé par Gon Coulibaly avec des révélations à couper le souffle.

    D’entrée de jeu, il a tenu à rappeler au Président Ouattara que « la fin du processus en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), lui laissait dès le début de son 1er mandat une marge de manœuvre de 600 milliards de FCFA par an, lui permettant d’engranger en 10 ans, 6000 milliards. Contrairement à Laurent GBAGBO, l’ex président, obligé de payer chaque année 600 milliards de FCFA au titre du remboursement annuel de la dette imposée au peuple ivoirien par ses prédécesseurs ». 

    Cette manne financière colossale, selon cet ancien ministre ivoirien, aurait pu financer l’émergence de la Cote d’Ivoire sans l’endetter de nouveau. Cependant, poursuit-il : « aujourd’hui, c’est plus de 7.000 milliards de dette qui s’ajoute aux 6.000 milliards du PPTE. Ce qui fait un total de 13 000 Milliards de Francs CFA. »

     Le résultat de l’addition des montants de ces travaux ne vaut à peine que 20% des 13 000 milliards

    Le pire, c’est qu’après soustraction de toutes les réalisations du Président Ouattara et son gouvernement, de ce total de 13 000 milliards de FCFA: le compte d’y est pas! A en croire cet enseignant à l’UFR de Mathématiques et Informatique de l’Université F.H.B de Cocody/Abidjan, de 1993-2000.

    Et cela, il croit le démontrer en s’appuyant sur les chiffres donnés par le chef de l’Etat HIMSELF à la radiodiffusion et télévision ivoirienne devant le Parlement : « 115 km d’autoroute, 7 universités, 33.698 salles de classe, 277 Lycées et collèges, 40.000 km de pistes réhabilitées, 22 ponts, 545 km de routes interurbaines bitumées, 245 km de voiries, 10 hôpitaux régionaux, 22 CHR, 78 hôpitaux généraux et 233 centres de santé, l’accès de 80% de la population à l’eau et à l’électricité. »

     « Nous avons beau retourner les chiffres, le compte n’y est pas. Car, de façon arithmétique, selon lui, le résultat de l’addition des montants de ces travaux ne vaut à peine que 20% des sommes mobilisées en 8 ans». « Où sont donc passés les 80% des 13 000 Milliards FCFA » ? S’offusque-t-il.

    A bien lire le porte-parole du dernier gouvernement de Laurent GBAGBO, toutes les réalisations dont s’enorgueillissent le RHDP et son Président, n’ont coûté que 2 600 milliards sur 13 000 milliards prévus. De quoi scandaliser les partisans de Ouattara qui croient dur comme fer qu’après Houphouët Boigny, leur champion est le meilleur président qu’ait connu la Cote d’ Ivoire.

    Pour preuve, selon eux, le taux de croissance avoisinant les deux chiffres, la réalisation de plusieurs infrastructures économiques, l’accroissement du Produit intérieur brut (PIB), autant de performances que le gouvernement ivoirien n’a eu de cesse de mettre en avant pour dépeindre la bonne santé économique du pays.

    Si cette révélation qui intervient à quelques mois de la campagne électorale de la Présidentielle 2020, est fondée, elle constituerait, sûrement l’argument principal de ceux qui pensent que « octobre 2020 est le terminus du bus de Ouattara et son clan ».

    Cependant, quand nous savons le grand nombre d’intellectuels présent au RHDP, dirigé d’ailleurs par un PhD en Economie de l’Université de Pennsylvanie, nombreux sont les ivoiriens et africains qui se demandent si les graves et gênantes accusations de M. AHOUA DON MELLO resteront-elles sans réponse?

    Nous n’osons le croire ! 

    Samuel K. T.

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