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    Lors de son dernier message à la nation, Alassane Ouattara a annoncé une modification de la constitution avant la fin du 1er trimestre 2020. Pour l’opposition, réunie au sein de la plateforme CDRP, c’est une très mauvaise idée. Elle soupçonne le chef de l’Etat ivoirien de vouloir briguer un troisième mandat en octobre prochain.

    Ouattara roi du suspens

    Chez Ouattara, l’appétit est-elle venue en mangeant ? Alors qu’il avait demandé à ses concitoyens de lui donner seulement deux mandats (c’est d’ailleurs la limite prescrite par la constitution) pour changer leur vie, le président ivoirien manifeste des envies de briguer un troisième mandat en 2020. Depuis 2015, son discours a profondément changé, faisant de lui le roi du suspens. Il a d’abord dit qu’il ne se présenterait pas. Ensuite il a indiqué que la constitution lui permettait de se présenter et qu’il prendrait une décision au dernier moment. Puis, dernièrement, Ouattara a laissé entendre qu’il serait candidat si Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se présentaient. Le président Alassane Ouattara estime avoir le droit de candidater pour une troisième fois, en raison d’un changement de Constitution en 2016, ce que conteste l’opposition.

    « La modification de la constitution va exacerber les tensions dans le pays » 

    Le lundi 30 décembre 2019, lors de son discours à la nation, Ouattara a annoncé qu’il proposerait au parlement des « modifications de la Constitution ». Ce qui a été interprété comme une manœuvre pour se représenter tout en éliminant ses principaux rivaux (Bédié et Soro notamment), par une limitation de l’âge. « Je voudrais rassurer les uns et les autres qu’il ne s’agit pas de “caler” qui que ce soit. Comme je l’ai dit, tout le monde pourra être candidat » a déclaré le chef d’Etat ivoirien, sans convaincre.

    « La modification de la constitution dans le contexte actuel va exacerber les tensions dans le pays », a averti le porte-parole de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP), Ahizi Aka Daniel. La plateforme présidée par Bédié estime que cela pourrait accentuer les divisions en Côte d’Ivoire. « La CDRP invite le Chef de l’État à renoncer à son projet de tripatouillage de la constitution », a lancé le ministre Aka Ahizi.

    Ouattara va modifier sa propre constitution 

    Pour l’instant, les autorités ivoiriennes n’ont pas donné plus de détails sur les modifications envisagées. Selon la CDRP, il n’est pas démocratique pour un chef d’État de recourir plusieurs fois au cours d’une même législature ou chaque fois qu’il le désire, à une modification de la loi fondamentale. Et ce, d’autant plus que cette constitution n’a été adoptée que le 8 novembre 2016.

    Qu’est ce qui ne plait donc pas encore à Ouattara dans cette constitution qu’il s’est taillée sans l’opposition ?

    afriksoir.com

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