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    Le tripatouillage constitutionnel qui débute aujourd’hui et qui s’achèvera le 18 mars 2020 avec l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution, a pour but de permettre à Ouattara de conserver le pouvoir sans passer par la case élections, et de prolonger le mandat d’une Assemblée nationale qui lui est majoritairement acquise.

    Un scénario à la Medvedev-Poutine en 2008 est en cours de téléchargement en Côte d’Ivoire…

    En 2016, quand il pense qu’il pourra faire un 3e mandat sans qu’il n’y ait trop de remous, il change la constitution pour s’assurer qu’il pourra choisir lui-même son successeur et il introduit le ticket présidentiel (on élit le PR et le VP en même temps, sur le même ticket, comme aux Usa).

    En 2020, face à la bronca que suscite sa volonté évidente de s’accrocher au pouvoir, même au sein de son propre parti, il décide, bien conseillé par ses officines françaises, d’utiliser un scénario plus subtil qui nécessite absolument que l’on élimine le ticket présidentiel. En effet, le dépôt des candidatures doit avoir lieu au plus tard fin juillet, et si la constitution reste en l’état, le monde entier saura alors que le ticket est constitué par le candidat PR Gon Coulibaly, avec pour vice-président Alassane Dramane Ouattara.

    Alors vite, un changement de constitution. Le VP ne doit plus être élu, il sera nommé par le PR. Ainsi Gon, que l’on imposera à la tête de l’Etat suite à une modification du code électoral qui entrera en vigueur le 30 mars 2020 et dont le but est d’écarter tous les adversaires sérieux, nommera – abracadabra – Ouattara comme VP. Impossible à réaliser avec la version actuelle de la constitution qui imposerait de dévoiler le plan dès le dépôt des candidatures en juillet au plus tard.

    En plus, on prolonge dans la foulée la mandature de l’Assemblée nationale actuelle pour conserver la majorité acquise. Et le marionnettiste Emmanuel Macron félicite promptement depuis Paris, alors que les plus naïfs applaudissent. Clap de fin, le tour est joué.

    Comme pour le coup du cfa/eco le 21 décembre 2019. La Françafrique avance, sans bouger. Rien ne change.

    Mais vous, apprenez à ouvrir les yeux et à voir clair devant les artifices du buzz avec lesquels les prestidigitateurs vous bluffent et détournent si facilement votre attention des vrais enjeux.

    Si la modification constitutionnelle en cours passe, Ouattara restera au pouvoir. Mobilisons-nous pour lui barrer la route. Pas de modification constitutionnelle avant le départ du pouvoir de M. Ouattara.

    Soyons intelligents, unis et courageux en grand nombre, cette fois. Sinon, après, ne venez pas pleurnicher que vous ne saviez pas.

    LaDameDeSochi

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