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  • Assalé Tiemoko, Journaliste et Maire, Ouattara a tout pris au « César Ivoirien » .

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    Assale Tiemoko, Journaliste et Maire

    Ouattara a tout pris au « César Ivoirien » .

    La constituion ne lui permettait pas de briguer un autre mandat.
    Il n’avait pas le choix. C’est un non évènement.
    La pression extérieure et intérieure ne lui laissaient aucun choix.

    Pression intérieure ? Laquelle ? Celle de l’opposition de salon sans stratégie féconde ?
    La pression extérieure ? Laquelle ? Celle de la France ? Qu’aurait pu faire la France ? Empêcher le président Ouattara de se présenter ? Pourquoi ? Parce que la France aurait perdu quelque chose depuis que le président Ouattara, à l’avènement duquel elle a fortement contribué, est au pouvoir ?

    Les réactions mentionnées à l’ouverture de cette réflexion, sont à mourir de rire. Tout se passe comme s’il était, dans ce pays, désormais interdit d’être un peu honnête ou du moins, d’être un peu objectif.

    Un président qui, jamais dans l’histoire politique de la Côte d’Ivoire, voire de l’Afrique noire, n’a eu autant de soutien à l’international que le président Ouattara.

    Un président qui a transféré à la CPI deux de ses compatriotes dont un ancien chef de l’Etat, sans qu’aucun de ses homologues ne pipe mot, sans que, à l’interne, il ne se passe absolument rien.

    Un président qui s’est donné les moyens de renseignements pour étouffer dans l’œuf toutes les velléités de déstabilisation qui ont visé son pouvoir entre 2011 et 2014 et qui a pu faire quasiment deux mandats en toute tranquillité.

    Un président qui dispose de la majorité des deux chambres réunies du parlement et qui aurait pu modifier la constitution à sa guise pour faire un troisième mandat sans que le peuple de Côte d’Ivoire, incapable de la moindre révolution politique ou sociale, parce que divisée en trois camps politiques n’y puisse rien. Encore moins une opposition moribonde, sans stratégie crédible et abonnée aux petites expressions et à la fausse bravoure.

    Un président qui a dit que la constitution actuelle ne l’empêche pas d’être candidat et qui, s’il l’avait voulu, aurait pu être candidat sans que personne au niveau institutionnel ne puisse rien dire ou faire…

    Un président qui vient de faire servir via le ministre de la justice, un mandat d’arrêt international à son « fils », qui vient de rester de marbre devant l’emprisonnement de députés sans levée d’immunité, sans que tous les bavardages, indignations sélectives et condamnations diverses n’y changent rien.

    Un président qui avait les moyens, une fois candidat at, d’organiser une élection pour ne pas la perdre avec une CEI qu’il pourrait assujetir…

    Quand ce président là, au faîte de son leadership politique interne et international, face à une opposition de salon et de gros cigares, décide de ne pas se représenter, sans écarter au passage des adversaires politiques qui eux, l’ont écarté quand c’était leur tour, si on a une once d’honnêteté ou d’objectivité, on ne peut que crier « bravo et merci ».

    Merci de ne pas faire comme les autres.
    Merci de mettre les intérêts du peuple au-dessus des honneurs et des plaisirs politiques personnels.
    Merci de ne pas être tombé dans les jouissances paresseuse qui ont perdu tant d’hommes politiques ici et ailleurs.

    Merci de prendre au « César ivoirien » c’est à dire la vieille classe politique, tout ce qui ne lui appartient pas. La prise en otage du peuple de Côte d’Ivoire pendant 30 ans.

    Les autres, ceux de votre génération, y compris ceux que vous adoubez dans votre camp , à partir du moment où la constitution ne le leur interdit pas, peuvent se présenter et nous proposer leur nouveau projet qui ne doit pas être uniquement: « Je suis candiat pour réconcilier les Ivoiriens, » mais plutôt, « je suis candidat parce que je peux faire mieux que Ouattara et voilà comment je vais le faire ».

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